La gestion du multiculturalisme au Fairmont Château Laurier

Pour Fairmont Château Laurier, c'est une chance incroyable d'être localisé au centre de la Capitale Nationale de notre pays. Nous profitons d'un bassin de candidats pour l'embauche qui est très diversifié.

Pour nous, les différences et la diversité des profils sont très importantes. Ceci nous permet de s'assurer que chacune des exigences des différentes fonctions seront comblées.

En tout nous comptons près d'une centaine de postes différents à notre Hôtel. Les responsabilités rattachées à chacun de ces postes peuvent se rejoindre étroitement ou être très divergentes.

Pour nous, la définition de l'employabilité s'appuie sur des critères spécifiques que les candidats doivent être en mesure de rencontrer.

Au-delà de l'apparence professionnelle, des compétences spécifiques et des expériences antérieures de travail, les critères de base communs à tous les postes confondus sont l'attitude et la fiabilité.

La plupart du temps, l'attitude d'un individu se détecte dès les premiers instants d'une rencontre. Nous avons besoin de gens positifs et dynamiques qui n'ont pas peur d'utiliser les formules de politesse et pour qui être au devant des autres est une seconde nature.

Chez Fairmont, notre mission est de ''transformer des souvenirs en moments inoubliables pour nos clients''. Tous nos employés ont la responsabilité de mettre en œuvre toutes les actions possibles dans leur sphère d'activité pour atteindre l'objectif de notre mission qui est de gagner la loyauté de nos clients.

La compétition est très présente entre les différentes chaines hôtelières. Une des façons de nous démarquer est d'offrir un service personnalisé qui va rencontrer et même souvent dépasser les attentes de nos clients. Ce service est assuré par nos employés. C'est une grande responsabilité qu'ils ont.

Fairmont Château Laurier fait la promesse de délivrer sa mission à ses clients et doit pouvoir compter sur son personnel pour le faire. C'est dans l'ultime atteinte de cet objectif que les candidats sont sélectionnés. Attitude, fiabilité, ponctualité, honnêteté, flexibilité, travail d'équipe, sens de l'initiative, etc. sont tous des critères qui favoriseront le déploiement d'un ''service engagé''.

C'est par expérience et par observation que nous sommes arrivés à constater que nos employés ayant le plus de succès sont ceux qui possèdent le talent de faire sincèrement ressentir à nos clients qu'ils se soucient de leurs besoins et de leur bien-être comme individus.

C'est aussi dans le maintient de nos valeurs de base qui sont le Respect, l'Intégrité, le Travail d'Equipe et la Responsabilisation que nos employés cheminent.

Il est primordial pour Fairmont Château Laurier que ses employés performent selon les attentes mais il est aussi primordial de reconnaître le bon travail et de célébrer les succès. Fairmont offre des récompenses à ses employés en guise de reconnaissance pour leur contribution.

Que ce soit des privilèges voyages, des réceptions, des cadeaux ou autres mais aussi et surtout, de merveilleuses et nombreuses opportunités de faire carrière au sein d'une chaîne hôtelière haut de gamme dont la bannière est reconnue internationalement.

Anne Malinowski, Director, Human Resources - Fairmont Château Laurier

"Canada's Tradition of Grandeur''

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Présentation du programme d’accueil du CESOC

Depuis octobre 2007, le CESOC a initié avec la subvention du Ministère de Citoyenneté et Immigration Canada, un programme d’accueil pour les nouveaux arrivants d’expression française issus de divers coins de la planète et ayant choisi de s’établir à Ottawa.

Comme nouveaux arrivants de langue française, ils ont à faire face à plusieurs défis reliés à leur propre établissement et leur intégration ainsi qu’à celle des membres de leurs familles. Face aux nouvelles normes sociales et culturelles de ce nouveau pays d’adoption, ils cherchent de nouveaux repères pour pouvoir par la suite se prendre en main et devenir leur propre leader de demain.

Les nouveaux arrivants se retrouvent seuls isolés avec leur propre réalité d’une part et d’autre part, les francophones de la communauté d’accueil ont diverses préoccupations et semblent connaître peu les besoins de ces nouveaux arrivants qui désirent bien se joindre à eux pour bâtir une francophonie multiculturelle et multiraciale inclusive. Les différences culturelles qui existent entre ces deux communautés, pourtant liée par une même langue, donnent une apparence de mur qui sépare des membres d’une même collectivité.

Pourtant les uns comme les autres ont besoin de se découvrir, d’échanger, d’apprendre, de se connaître et d’élargir l’espace francophone en le rendant plus vibrant à travers ses diversités et en contrant ainsi l’assimilation.

Pour Mme Françoise Magunira ; coordonnatrice du programme d’accueil du CESOC, « la mission du CESOC à travers ce programme est claire, c’est de permettre aux nouveaux arrivants et aux membres de la communauté d’accueil de tisser des liens d’amitié. Plus des liens d’amitié se tissent et s’enracinent, plus les frontières de toute origine (de langue et de cultures) qui ralentissent l’intégration des nouveaux arrivants s’estompent et l’ouverture des uns envers les autres devient possible ».

Pour ce faire, des jumelages sont conclus entre des bénévoles membres de la communauté d’accueil francophones ou des néo-canadiens et des nouveaux arrivants pour une durée allant de 6 à 8 mois et à raison de seulement deux heures par semaine. Grâce à ces jumelages et aux différentes activités et sorties éducatives de groupes organisées, les nouveaux arrivants découvrent et s’imprègnent très rapidement de la culture et des valeurs du pays d’accueil.

Parallèlement, les membres de la communauté d’accueil apprennent à connaître et valoriser d’autres cultures. Et ainsi le programme devient bénéfique non seulement aux nouveaux arrivants francophones mais aussi à toute la collectivité francophone.

Le CESOC profite de l’occasion pour remercier sincèrement tous les bénévoles qui ont déjà répondu favorablement à l’appel lancé et qui ont manifesté leur volonté de devenir partenaire d’accueil à travers ce programme.

Il lance à nouveau un appel vibrant aux membres de toute la collectivité francophone d’accueil à répondre massivement à ce programme en s’inscrivant comme bénévole pour ensemble relever ce défi commun car la demande reste forte.

Pour plus d’informations au sujet du programme d’accueil contacter :
Mme Françoise MAGUNIRA : Coordonnatrice du programme d’accueil et de formation des bénévoles, fmagunira@cesoc.ca

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Peter Byers dit Big Pete, un jeune footballer de 25 ans, par Kenny Pierre-Louis

Bonjour, mon nom est Kenny. Je vais vous parler d’un jeune joueur de football de 25 ans qui m’inspire beaucoup et que l’on surnomme Big Pete. Il s’agit de Peter Byers.

Né le 20 octobre 1984 à Freeman, village du petit pays de Antigua-et-Barbuda dans les Caraïbes, il s’est joint à l’Impact de Montréal en 2008 en tant qu`attaquant. Précédemment, il s’était démarqué en jouant quatre saisons dans son pays natal et une saison à Trinité-et-Tobago. Membre de l’équipe nationale d`Antigua-et-Barbuda depuis 2004, il a aussi participé aux qualifications pour les Coupes du monde de 2006 et de 2010.

La raison pour laquelle Peter Byers est un leader positif pour moi est qu’il est un très bon joueur de football et qu’il a beaucoup aidé les joueurs de l’Impact de Montréal. Il donne ainsi le goût à la jeunesse de s’investir dans le sport.

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L’Acupuncture, une médecine naturelle à (re-)découvrir

L’origine de l’Acupuncture demeure incertaine. En Chine, cette pratique remonterait à l’Age de Pierre. C’est seulement dans les années 70 que cette médecine se popularise en Occident.

En Asie, l’acupuncture est utilisée chez les enfants dés l’âge de 3 ans, notamment dans les cas de diarrhées.

Selon la tradition chinoise, l'homme est la combinaison de matière (Yin) et d'énergie qui anime la matière (Yang). L'équilibre harmonieux entre ces deux composantes conditionne l'état de santé.
L'énergie (Qi) est en mouvement dans tout le corps et sa perturbation principale sera l'entrave à ce mouvement : le blocage. L'énergie bloquée en une région du corps matériel s'accumule en amont du blocage, et les régions en aval vont se trouver en déficit énergétique.

L'énergie circule le long de conduits appelés des méridiens. Les méridiens principaux sont au nombre de 12. Ils débutent (ou se terminent) à l'extrémité d'un doigt (ou d'un orteil). Les méridiens principaux sont parsemés de points. On compte 360 de ces points (x2 pour chaque moitié du corps = 720 points) répartis sur les méridiens qui parcourent toute la surface du corps.

L’acupuncture se fait par massage et par l’implantation sur ces points de très fines aiguilles stérilisées, le but étant de refaire circuler l’énergie dans les méridiens.
Plus de 260 types de problèmes de santé peuvent être traités, tels que stress, insomnie, allergies, arthrose, douleurs diverses, maux de tête, de ventre, constipation, perte de poids, sinusite, eczéma, diarrhée, problèmes psychologiques, etc.

L’acupuncture est règlementée au Canada et seuls les médecins diplômés et reconnus peuvent pratiquer cette médecine.

Le Docteur et Professeur Zhihui Hu un spécialiste de ce domaine reconnu sur la scène internationale. D’abord Professeur et Directeur pour médecins de l’hôpital Provincial Jiangsu en Chine, le docteur Hu est aussi diplômé en médecine traditionnelle chinoise, en naturothérapie et est Professeur d’Université. Docteur Hu a plus de 26 ans de pratique de l’acupuncture.

Une séance d’acupuncture dure 1 heure, coûte 40 $ et se fait uniquement sur rendez-vous (remboursable par les assurances Canadiennes). Téléphone : 613 523 5378 ou courriel : hzhh0981@yahoo.com.cn

L’immigration avec tout ce que cela implique est une période très stressante de la vie. L’acupuncture est une médecine très ancienne, naturelle et d’une efficacité reconnue. Cette médecine est un excellent support, une excellente ressource pour accompagner ces périodes difficiles.

Alain Brosius

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Ces canadiens malheureux, par Mohcine Saoud

Je vais vous parler sur le sujet des personnes indigentes et misérables qui vivent dans les refuges.

Je travaille comme agent de sécurité dans un refuge pour sans-abri et je côtoie chaque jour plusieurs d’entre eux. Il est surprenant de voir le nombre élevé de gens dans le besoin dans une ville de grandeur moyenne comme Ottawa. Il est encore plus surprenant compte tenu du fait que nous sommes dans la capitale d’un pays riche.

L’équipe d’employés fournit des lits ainsi que trois repas par jour aux centaines de résidants qui fréquentent le site pendant toute l’année. L’hiver canadien, avec ses froids de -10° et -25°, n’aide pas à leur situation. Même les églises leur ouvrent leurs portes parce que la demande dépasse les capacités des centres. En été aussi d’ailleurs. Toutefois, les indigents peuvent vivre dans les parcs ou dormir sur les trottoirs.

Leur vie sociale est très faible parce qu’ils ne sont pas capable de travailler. Un nombre croissant de sans-abri souffrant d’un désordre mental ou d’un problème social fréquente les refuges.

Je conclue que les personnes qui vivent dans les refuges, ont besoin de beaucoup d’aide. Ils doivent régler leurs problèmes et cesser de se placer dans des situations dangereuses. Ils doivent recommencer leur vie en empruntant une bonne voie.

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Jean-Robert Gauthier, par Warsame Said Mohamud

Un homme à la défense des droits des Franco-ontariens

Jean-Robert Gauthier est homme dont l’implication politique a profité à toute la communauté francophone de l’Ontario. Né le 22 octobre 1929 à Ottawa, il a été confié à un orphelinat à l’âge de 5 ans avec sa petite. C’est pendant sa jeunesse qu’il a appris qu’il devait constamment se défendre pour ses droits et qu’il devait toujours rester debout.

À l’âge adulte, Jean-Robert Gauthier a débuté sa carrière comme chiropraticien mais il s’est rapidement impliqué dans les affaires publiques. En tant que conseillé scolaire dans les années 60, il a participé à création de nombreuses écoles secondaires publiques de langue française dans la province. C’est par la suite qu’il s’est lancé en politique avec le parti libéral du Canada où il aura représenté la circonscription d’Ottawa-Est de 1972 à 1993. Il aura, pendant toute sa carrière politique, défendu avec ardeur les droits des minorités francophones au Canada. Son plus grand dossier aura été de se battre pour la mise en place de la Loi sur les langues officielles.

En 1994, il fut nommé Sénateur par le premier ministre de l’époque, Jean Chrétien. Il est devenu membre de l’Ordre du Canada en 2007 et membre de l’Ordre de l’Ontario en 2009. Malheureusement, le 10 décembre 2009, Monsieur Jean-Robert Gauthier s’est éteint à l’âge de 80 ans.

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Les nouveaux arrivants dans la Région de la Capitale Nationale

Les nouveaux arrivants, par Ibrahim Fofana

Bonjour à tous! Mon nom est Ibrahim Fofana. Je vais vous raconter mon expérience vécue au Canada depuis mon arrivée de la Côte d’Ivoire avec mes parents et mes petits frères. Nous ne connaissions pas le Canada avant notre arrivée si ce n’était que de certains films. Nous avions ainsi la conception des grands espaces et de la bonne qualité de vie. Nous savions également que plusieurs personnes immigraient ici chaque année que c’était l’un des seuls pays du monde à accueillir autant de cultures différentes.

Ma famille connaissait dans notre pays d’origine la liberté de parole ainsi que celle de pratiquer la religion de notre choix. Nous pouvons ainsi affirmer que nous étions bien dans notre pays. Toutefois, lorsque que le Canada nous a ouvert ses portes, tout a changé pour nous. A notre arrivée ici, nous avons découvert que ce serait notre paradis. Vous savez pourquoi ? Parce qu’ici au Canada, tout est possible. Vous voyez, lorsque je suis arrivé, je ne connaissais personne et je n`avais aucun ami. Je devais tout recommencer à zéro. Mes frères et moi devions nous trouver une nouvelle école. Mes parents ont découvert, et Dieu merci, l’école des adultes Le Carrefour à Ottawa. Cette école, qui permet aux adultes, jeunes et moins jeunes, d’obtenir le diplôme secondaire de l’Ontario, nous prépare soit pour l`université, pour le collège ou pour le marché du travail.

Je me suis ainsi fait rapidement de nouveaux amis et j’ai tissé des liens avec de nouveaux professeurs. Tous font maintenant partie de ma nouvelle famille canadienne. J’ai l’impression ici que l’on a ma réussite scolaire tient à cœur. Les professeurs nous rencontrent régulièrement et ils nous parlent avec attention. Je les aime beaucoup et je les en remercie.

Pour vous, qui venez d’arriver au Canada, je peux affirmer que ce pays représente la clef, le chemin et la porte de la réussite. On a tous des talents et ici, c’est le meilleur endroit pour s’épanouir. De plus, les lois sont votées et appliquées pour nous protéger. Saviez-vous que les lois au Canada s’appliquent à tout le monde, que vous soyez ministre ou simple citoyen ? Ce n`est pas comme dans mon pays d’origine où la loi s’applique seulement au faibles et au pauvres. Je vous le dit du fond de mon cœur : bienvenue au Canada! Et comme on le dit en anglais: Welcome!

Évidemment, tout ne sera pas facile dans votre nouvelle vie mais tout va s’arranger avec le temps je vous le promets! Bonne chance à vous chers parents et amis!

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Qu’est-ce que le programme CLE ?

Il permet l’acquisition de compétences professionnelles, en plus de contribuer à l’obtention du diplôme secondaire de l’Ontario (DESO).

Il s’adresse aux élèves de 18 à 24 ans qui souhaitent orienter efficacement leur choix de carrière tout en terminant leurs études secondaires.

Objectifs:

-Fournir un encadrement scolaire positif;

- Favoriser l’engagement scolaire;

-Améliorer le réseautage chez les élèves, tant du point de vue social que professionnel.

Fonctionnement:

Le programme CLÉ est offert en format magistral, à temps plein, pour une durée de 6 mois:

-cours de politique et de citoyenneté canadienne;

-cours leadership et entraide;

-un cours au choix en études indépendantes;

- programme d’éducation coopérative en fonction du choix de carrière de l’élève;

-ateliers et formations;

-sorties éducatives.

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CLÉ (Citoyenneté, Leadership, Entraide), est un programme qui favorise le développement de la conscience citoyenne et l’engagement communautaire.

L’ONU s’en mêle

24/06/09 - L’ONU s’en mêle

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a décerné un certificat de reconnaissance au gouvernement de l’Ontario pour les efforts consentis dans le but d’offrir des services en français de qualité à ces citoyens.

Pour plus de renseignements : http://www.ofa.gov.on.ca/fr/

Yasmine Moussa Ali

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Soins de Santé dans l’Ontario

Pour les nouveaux arrivants de l'Ontario, s'y retrouver dans le système de santé peut être un peu déroutant au début.

Il vous faut d'abord et avant tout vous procurer une carte de santé de l'Ontario. Pour cela, adressez-vous au ministère de la santé au 75 rue Albert. Délai d'attente de 3 mois.

Où aller si vous avez un problème médical urgent ou si vous voulez faire renouveler une prescription pour des médicaments :
- Cliniques sans rendez-vous (walk-in clinic). Vous trouverez des adresses dans les pages jaunes ou vous pouvez demander à des amis ou des collègues de travail. L'attente peut être de quelques minutes jusqu'à deux ou trois heures.
- Urgences des différents hôpitaux à Ottawa. Services francophones surtout à l'Hôpital Monfort (713 chemin Montréal, tél. 613-746-4621), Hôpital Général (501 chemin Smyth tél. 613-722-7000).
- Pour les enfants, Hôpital des Enfants de l'Est de l'Ontario (CHEO), 401 Chemin Smyth, tél. 613-737-7600

L'attente dépend de la gravité de votre problème médical : de quelques minutes (par exemple crise cardiaque, accident vasculaire cérébral...) à plusieurs heures. Donc, évitez d’y aller pour des problèmes médicaux mineurs.

Pour voir un médecin spécialiste dans l'Ontario, il faut passer d'abord par un médecin de famille qui jugera si vous devez être référé ou pas. Cette démarche est essentielle pour avoir des soins spécialisés.

Comment faire pour avoir un médecin de famille? C'est difficile, car il y a une pénurie.

Voici quelques conseils :
- Voir le site web du Collège des Médecins et Chirurgiens de l'Ontario www.cpso.on
- Demander un médecin que vous consultez dans une clinique sans rendez-vous s'il accepte de nouveaux patients
- Demander à vos voisins, amis, connaissances ou collègues de travail
- Vous pouvez aussi aller dans un Centre de santé communautaire le plus proche de chez vous ( voir adresses dans les pages jaunes).

Docteur Jean-Noël Ning, Ottawa.

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Des meubles à petits prix

Ça y est j’ai signé le bail, il me reste plus qu’a emménager. Mais que faire lorsqu’on n’a pas de meubles ?

 

Avoir un bel appartement c’est bien, mais vide, avouez que ce n’est pas terrible ! Donc, comment se procurer des meubles usagers pas chers?

Maison Marie-Claude, Saint Vincent de Paul, Emmaüs ; ces organismes communautaires vous permettent d’acquérir des meubles usagés à petit prix.

 

En premier lieu Maison Marie-Claude, situé dans le quartier Vanier. L’association dispose d’un garage dans lequel on peut trouver des meubles pour chez soi et le tout gratuitement.

J’y suis ressorti avec un meuble télé, un micro-ondes et une grosse boîte contenant de la vaisselle… Les meubles sont usagés, mais on peut y dénicher de vrais petits bijoux. Cerise sur le gâteau un bénévole peut vous apporter vos affaires en van. Vous le dédommagerez selon vos moyens.

Si vous avez un peu de moyens, vous pouvez vous rendre dans les différents centres de Saint Vincent de Paul et Emmaüs de la région.

 

Parfois reconditionné, il y a pratiquement tout ce que l’on souhaite pour se meubler vraiment pas chère : Exemple un canapé 2 places avec un fauteuil pour 75$.

 

Cependant, ces organismes sont victimes de leurs succès, vous voyez un meuble qui vous intéresse et le lendemain il a été vendu. Visitez le site Internetde Saint-Vincent et Emmaüs pour connaître le centre le plus proche de chez vous.

Pour des services de livraison, comptez 25$ chez Emmaüs et 45$ pour Saint-Vincent.

Contacts :
- Maison Marie-Louise : 235 ave Ste Anne, Ottawa : 613 746 9046 : http://www.maisonmarielouise.org/
- Comptoir St Vincent de Paul : http://www.ssvp.qc.ca/ssvp_pages/centreservices.html#outaouais
- Emmaüs : 175 Rue Eddy Secteur Hull, QC. J8X 2X1

Emmanuel Josselin, mjprocom@hotmail.com

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La Reconnaissance des Acquis - RDA

Vous arrivez en Ontario et vous souhaitez obtenir votre diplôme d’études secondaires de l’Ontario (DÉSO) afin d’obtenir un emploi ou de poursuivre vos études postsecondaires ? Vous avez déjà étudié et/ou travaillé dans votre pays ?

Si vous avez répondu oui aux deux questions précédentes, vous vous demandez sûrement maintenant comment faire reconnaître ces crédits et/ou expériences de travail afin d’accélérer le processus d’obtention de votre diplôme d’études secondaires de l’Ontario.

La solution ? La RDA !

La reconnaissance des acquis (RDA) est le processus officiel d’évaluation et d’allocation de crédits par lequel les élèves peuvent obtenir des crédits pour leurs acquis. Les acquis comprennent les connaissances et habiletés obtenues de façon formelle et informelle de l’extérieur d’une école secondaire ontarienne.

Ces compétences et habiletés peuvent être évaluées par rapport aux attentes énoncées dans les programmes-cadres scolaires ontariens pour l’obtention de crédits.

De plus, saviez-vous que des crédits peuvent également être revendiqués grâce à votre langue maternelle !

Afin de faire évaluer votre dossier, vous devez rencontrer un conseiller ou une conseillère en orientation d’une école secondaire destinée aux apprenants adultes avec l’intention de vous inscrire à l’école.

Par la suite, des équivalences de crédits pourront vous être accordées selon les bulletins, relevés de notes, certificats et autres attestations de scolarité.

Si vous n’avez pu mettre la main sur ce genre de documentation, des évaluations diagnostiques aideront à déterminer votre niveau scolaire et à vous accorder des crédits.

Aussi, d’autres équivalences de crédits pourront être accordées selon votre expérience de travail, de bénévolat et de cheminement personnel.

Une fois l’évaluation de vos acquis terminée, un maximum de 26 crédits des 30 crédits nécessaires pour l’obtention du DÉSO peut vous être reconnu.

Vous devrez alors obtenir les 4 derniers crédits par l’entremise d’un programme d’études selon vos attentes.

Ces crédits peuvent inclure des cours et des programmes spécialisés offerts le jour, des cours offerts en soirée et en ligne ou même des cours d’éducation coopérative vous offrant l’occasion d’obtenir des crédits tout en travaillant.

Donc, afin d’accéder au processus RDA, vous devez vous inscrire dans une école secondaire destinée aux apprenants adultes; les quatre conseils scolaires de la région d’Ottawa, dont deux destinés à la population francophone, peuvent vous offrir tel service. Profitez-en !

Bon cheminement et bon succès scolaire et professionnel !

Tara McCulloch, École des adultes Le Carrefour
Tara.McCulloch@cepeo.on.ca

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Comment aider votre enfant à s'adapter

Comment aider votre enfant à s'adapter :

- Parlez souvent avec votre enfant de ce qui se passe à l’école. Vous vous ferez une idée de ce qui va bien et de ce qui est plus difficile.
- Demandez à votre enfant de vous montrer certains de ses travaux et le résultat de ses tests.
- Lisez avec votre enfant et portez attention à ses compétences en lecture.
- Demeurez positif et félicitez-le ou la de ses efforts. Cela l’encouragera à parler de ce qui se passe à l’école.
- Si quelque chose vous préoccupe, parlez-en à l’enseignant ou l’enseignante.
- Réservez à votre enfant un endroit où il/ elle pourra étudier confortablement et en toute tranquillité, à l’écart de distractions telles que la télévision ou d’autres bruits. Fournissez-lui des stylos, des crayons, des gommes à effacer, du papier et un dictionnaire.
- Fixez une heure pour les devoirs et aidez votre enfant à planifier son travail.
- Informez-vous auprès de votre enfant pour savoir quels devoirs il/ elle a à faire. Lorsqu’il/ elle a fini, discutez-en avec lui/ elle.
- Encouragez votre enfant lorsqu’il/ elle éprouve de la difficulté et félicitez-le/ la toujours pour ses efforts. Ceci l’aidera à avoir confiance en lui/elle-même.
- Si le devoir est trop difficile, qu’il prend trop de temps ou qu’il est trop facile, contactez l’enseignante ou l’enseignant.
- Parlez souvent avec votre enfant des travaux scolaires. Si la matière ne vous est pas familière, vous pouvez tout de même lui montrer votre intérêt en l’écoutant.

Résolution de problèmes :
Parlez à l’enseignant ou l’enseignante de votre enfant lorsque vous avez des suggestions ou des inquiétudes à son sujet, notamment s’il y a un conflit entre votre enfant et un autre élève.

Aidez votre enfant à résoudre ses problèmes par lui-même :
- Encouragez votre enfant à parler du problème à l’enseignant ou l’enseignante.
- Aidez votre enfant à se pratiquer à expliquer le problème.
- Rappelez à votre enfant que le règlement de l’école ne tolère pas que les élèves se chamaillent ou emploient un langage grossier pour résoudre des problèmes.
- Rassurez votre enfant en lui disant que vous allez intervenir si le problème ne se résout pas.

Lipanda Billy Bilari, La Boussole, billy.lipanda@cesoc.ca

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L’importance de l’exploration de carrière

Des programmes d’employabilité existent dans de nombreux organismes et vous permettent de vous renseignez sur tous sujets en relation avec l’emploi.

Il est donc question de rédaction de curriculum vitae, lettre de présentation et d’accompagnement, simulation d’entrevue pour l’emploi postulé, ainsi de suite.

Ces service vous aident à comprendre le processus de recherche d’emploi dans le contexte culturel du Canada et ainsi identifier les problématiques que vous rencontrez et les adresser par des outils et techniques appropriés.

Quel est l’importance de l’exploration de carrière?

Questions fréquemment poser : Que puis-je faire avec mon domaine d’expertise au Canada? Est-ce que je poursuis ma carrière ou je me recycle dans un domaine plus prospère? Quel sont les domaines prospère au Canada?

L’exploration de carrière est très importante quand on arrive dans un nouveau pays. Il arrive que plusieurs emplois n’ont pas nécessairement la même appellation que dans le pays d’origine et n’a pas la même description de tâche.

En fait, le service d’employabilité vous permet de mieux comprendre le rôle de chacun des emplois et identifier si ce type d’emploi vous satisfait.

Il arrive aussi que le titre de l’emploi soit accrocheur mais que l’emploi est loin de vos espérances soit au niveau du salaire, de la région qui pratique cet emploi, les règlements qui s’appliquent à ce travail (règlementé ou non), la scolarité requise, etc.

Il en convient donc de dire que l’exploration de carrière est extrêmement importante lorsqu’on parle d’intégration, car cela nous permet de mieux comprendre notre environnement et d’éviter de tomber dans des arnaques.

Isabelle Sabourin

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Devenir Canadien, quelle émotion !

Théo a 9,5 ans. Il avait 11 mois quand il est arrivé de la France avec ses parents.

Bien sur il ne se souvient pas de ce jour là, mais Théo regarde souvent cette photo où il est assis dans un des cartons du déménagement, sans doute pour ne pas être oublié par ses parents qui partaient pour la Grande Aventure.

Le 21 Octobre 2009, Théo faisait le serment de citoyenneté et recevez son certificat de citoyen Canadien.

Comment s’est passée cette journée ?
Ce jour là mon père, comme à son habitude, était en retard. Mon cœur battait fort dans ma poitrine. Avant d’entrer dans la salle de cérémonie, j’ai d’abord dû présenter mes papiers d’identité et ensuite donner ma Carte de Résident Permanent.

J’étais très impressionné : au moins 150 personnes étaient dans la salle comme moi et tous ces gens allaient être Canadiens en même temps que moi.

Le Juge aussi m’impressionnait, c’était la première fois que je rencontrais un Juge. En plus il y avait un Policier de montagne, euh pardon…, de la Police Montée et une personne très connue de la chaîne CTV News.

Le juge, qui présidait la cérémonie nous a beaucoup parlé. Il nous disait : la prochaine fois qu’on te demande ce que tu es, tu pourras dire : je suis Canadien ! Et il nous a fait répéter plusieurs fois cette phrase : je suis Canadien ! Ensuite nous avons chanté l’hymne O Canada.

Qu’elle est émotions fortes garderas-tu de cette journée ?
J’étais fier de rencontrer un Juge et fier de devenir Canadien aux côtés de mon père. Je suis enfin Canadien comme tous mes amis.

Que vas-tu faire maintenant ?
Maintenant je peux vivre au Canada. Avant je n’étais que Français et maintenant je suis Canadien et Français. Je peux vivre au Canada ou en France, c’est mon choix. D’ailleurs, je me considère maintenant plus canadien, le Canada est mon pays.

J’ai beaucoup de chance d’être ici, c’est différent de la France : il y a plus de forêts, plein d’acro-branche, de chaîne de montagnes, beaucoup de neige. J’adore la neige, je fais du snowboard et du ski.

Mon rêve serait de travailler à l’aéroport d’Ottawa ou de Montréal. Piloter des avions et emmener des gens qui veulent voir d’autres pays. Peut-être qu’un jour j’irai vivre en France.

As-tu un message pour tes amis ?
Devenez Canadien ! On a la paix, on n’a pas de guerre, moins de malfaiteurs, beaucoup d’agriculture, beaucoup de choses à découvrir, le Canada c’est aussi un des plus grands pays au monde.
Nous avons beaucoup de chance d’être ici.

As-tu un message personnel ?
Mes parents ont fait un bon choix de venir au Canada. Mais ma famille me manque aussi, je leur écris, je leur fait 1 petit coucou. Je pense souvent à mon cousin Thomas qui vit en Alsace.

A toute ma famille, en été 2010 vous devez célébrer le fait que je suis devenu Canadien. Je suis fier, je suis Canadien et Français.

Propos recueillis par Alain Brosius.

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Alain Brosius - Edito

Le magazine Clés en main est destiné à tous les nouveaux arrivants, immigrants ou non, Francophones et Francophiles de la région de la Capitale Nationale.

Le but du magazine Clés en main est de vous apporter des réponses précises, des solutions efficaces et concrètes à toute question ou tout problème d’intégration, d’installation dans la région.

Les intervenants au sein du magazine Clés en main sont tous des spécialistes dans leur domaine et très souvent des immigrants expérimentés. Leur seul but est de vous aider dans vos démarches d’intégration et de vous faire gagner en efficacité et en temps.

Nous savons, que l’employabilité est le point central conditionnant la réussite d’une intégration, qu’un immigrant sélectionné Qualifié se retrouve très souvent, une fois sur le terrain, un immigrant Disqualifié, qu’il est tout aussi important de comprendre comment on gère le multiculturalisme au sein d’une entreprise et que d’ici 2011, la croissance de la main-d’œuvre au Canada – et, par extension, la vitalité de l’économie nationale – dépende entièrement de l’immigration.

Bref, tous ces sujets, toutes ces questions nécessitent des réponses de spécialistes et le partage d’expériences.

Et comme une intégration réussie ne peut se faire sans la compréhension de son environnement, nous parlerons aussi des meilleurs événements multiculturels qui se déroulent dans la région.

Le magazine Clés en main est donc un espace d’échange, d’information, de partage des expériences mais surtout des solutions. Déjà pour ce 1er numéro, de nombreux partenaires et professionnels vous ont préparé des informations triées, analysées, testées, donc efficaces.

Alors joignez-vous à nous en nous faisant part de vos expériences et des solutions ou des ressources que vous avez utilisées pour avancer.

Et n’hésitez pas à faire circuler ce e-magazine autour de vous, il y a forcément quelqu’un qui y puisera une réponse, une solution à un de ses problèmes. Autrement, envoyez-nous ses coordonnées courriel et nous lui ferons parvenir (c’est totalement gratuit) Le magazine Clés en main.

A très bientôt et recevez, au nom de toute l’équipe du magazine Clés en main, des partenaires et professionnels déjà présents et à venir, nos chaleureuses salutations et surtout nos Meilleurs Vœux pour la nouvelle année !

Alain Brosius, directeur de la publication - Magazine.clesenmain@gmail.com

Cet article vous est envoyé par le blogue du Magazine Clés en main

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La diversité des collectivités francophones d’Ottawa

L’immigration francophone entraîne des changements profonds et durables chez les communautés franco-ontariennes. Les immigrants viennent diversifier le profil culturel de la francophonie canadienne en plus d’augmenter le nombre de Franco-ontariens malgré un recul de la population canadienne. Les ménages francophones sont habituellement des familles nombreuses. Les immigrants francophones consolident également l’importance du français comme langue minoritaire en Ontario. Toutefois, les obstacles économiques et linguistiques empêchent ces immigrants d’accéder aux emplois, aux écoles et aux services, un phénomène qui, à son tour, ébranle leur identité francophone et les place à risque d’abandonner le français dans le but de s’intégrer. Par conséquent, il est crucial d’appuyer leur intégration à long terme. Le gouvernement fédéral commence à prêter attention à cette question.

La diversité des immigrants francophones à Ottawa a augmenté constamment au cours des dernières décennies. Près de huit immigrants francophones récents sur dix qui sont arrivés entre 2001 et 2006 provenaient de quatre régions, soit : les Caraïbes, l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient. Ces régions sont fortement liées au statut de minorité visible des immigrants. En 2006, plus des trois quarts des immigrants francophones s’identifiaient comme faisant partie des groupes des minorités visibles noires ou arabes. Cette tendance est également vraie pour les réfugiés francophones. Remarquablement, en 2006, un important pourcentage des Francophones récemment arrivés étaient des réfugiés et Ottawa était l’une des principales villes où ils se sont établis, selon Citoyenneté et Immigration Canada (CIC).

Les immigrants francophones sont généralement jeunes et hautement qualifiés, plus de la moitié d’entre eux étant âgés d’au plus 24 ans en 2006. Des études antérieures du Conseil de planification sociale d’Ottawa confirment que les immigrants francophones présentent de précieux antécédents scolaires. Ils ont proportionnellement achevé plus d’études postsecondaires que la population francophone et la population ottavienne dans son ensemble.

Les collectivités minoritaires francophones ne peuvent plus assurer leur croissance sans la contribution des immigrants. Le Plan stratégique de CIC pour favoriser l’immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire (2006-2011) reconnaît cette réalité. Le plan aborde les obstacles qui nuisent à la contribution intégrale à la société des immigrants francophones (hors-Québec). Il précise des domaines prioritaires clés et propose plusieurs mesures à adopter au cours de la période quinquennale. Il s’agit d’un pas en avant, mais les progrès réels devront être mesurés.

Par Clara Jimeno, Directrice de la recherche au Conseil de planification sociale d’Ottawa